ProZ.com translation contests »
32nd Translation Contest: "Movie night" » English to French » Entry by Cyril Tollari


Source text in English

Translation by Cyril Tollari (#37444)

To say that I was compelled by Parasite from start to finish is an understatement; its filming style with tracking shots are enthralling. Having watched several Korean films during the London Korean Film Festival, I was familiar with the usual genres employed in such films but Parasite seemed to defy them all! Parasite is comedic, in a quirky way, it is also a thriller, straddles class divisions and also depicts a family tale amongst other genres and is therefore likely to appeal to all ages.

Parasite truly deserves to be watched in a cinema to appreciate its nuances and the stylish cinematography. As a summary, to avoid spoilers, Parasite tells the tale of the interaction between the Park family and the Kim’s, an unemployed family, whose contrasting worlds collide with long lasting consequences.

[...]Bong Joon-Ho manages to pique the audience’s interest with brightly lit shots coupled with the effective use of indoor space, and it is surprising to realise, after the film’s 2 hour 12 minute length, that most of the scenes occur within the Park family’s home. The mundane elements of domesticity are displayed with an intriguing perspective showcasing Bong Joon-Ho’s flair. It is a slow burner but you will revel in its beauty and ingenuity as Parasite convinces that it operates solely on one level but it is in fact multi-layered and depicts social realism with empathy and pathos.

The cast are beguiling to watch, every facial movement and action is accentuated, even the mere act of walking up or down stairs can convey hidden meaning, which the camera fragments. Levels of unease are also created by virtue of that effective use of space with unusual camera angles and dramatic weather conditions ratcheting up that sensation. There is a surreal nature to Parasite, which its score emphasises, and furthermore the film adopts elements of the absurd devised in such an ingenious way which is truly cinematic magic. Parasite’s apparent eeriness will certainly keep you riveted and would not feel alien to the Twilight Zone school of filmmaking.

The actors are very impressive and add breadth to their roles creating relatability whilst seeming effortlessly cool. When Ki-Woo and Ki-Jeong Kim were working within the Park family home as private tutors they certainly epitomised this level of nonchalant, understated authority creating an aura of mysticism with the unspoken, almost mythical, tutoring techniques employed. Quite simply, the actors Park So-Dam and Choi Woo-Sik, as Ki-Woo and Ki-Jeong, are compelling to watch in the different directions that Parasite follows and they carry these performances seamlessly thereby inviting the audience to be on their side.

[...]Parasite is a remarkable piece of extremely skilful filmmaking, it is simply a must see film, and so I am looking forward to re-watching the film on its UK general release date.
Parasite m’a interpellée du début à la fin, et le mot est faible ; on est subjugué par la technique mise en œuvre qui recourt aux travellings. Les thèmes abordés habituellement par ce cinéma-là ne m’étaient pas inconnus ; j’en avais eu un avant-goût lors du festival du film coréen de Londres. Seulement voilà, ils semblaient totalement étrangers à Parasite ! Comédie décalée, doublée d’un thriller, qui mêle entre autres histoire de famille et lutte des classes, ce film devrait plaire à un très large public.

Parasite mérite vraiment d’être vu en salle, car on peut ainsi en apprécier toutes les nuances et le raffinement du style cinématographique. Pour le résumer, sans rien dévoiler de l’intrigue : le réalisateur met en scène les rapports qu’entretiennent entre elles deux familles, d’un côté les Park, et de l’autre les Kim, qui sont au chômage. Deux mondes opposés dont la rencontre aura des conséquences durables.

[…] Bong Joon-Ho sait capter l’attention des spectateurs grâce à des plans lumineux et une utilisation efficace des intérieurs. D’ailleurs, à la fin du film, qui dure deux heures et douze minutes, on se rend compte, étonnamment, que la majorité des scènes se passent dans la maison des Park. En parvenant à présenter les banalités du quotidien sous un éclairage intéressant, le réalisateur montre tout son brio. C’est un film qui met du temps à prendre, mais vous ne serez pas insensibles à sa beauté et à son intelligence. En effet, on se laisse d’abord convaincre que Parasite reste sur un certain registre. Or, c’est un film à plusieurs facettes, et le réalisme social est représenté avec pathos et empathie.

Les acteurs crèvent l’écran ; ils accentuent chaque geste, chaque expression du visage. On prête même un sens particulier au simple fait de monter ou descendre l’escalier, lequel est fragmenté par la caméra. Quant à l’utilisation efficace de l’espace, elle crée une certaine tension, tandis que l’originalité des angles de prise de vue et le caractère spectaculaire des phénomènes naturels renforcent cette impression. Il se dégage de Parasite un climat surréaliste, rythmé par sa bande originale. De surcroît, ce film réunit des éléments de l’absurde, dont l’agencement ingénieux montre toute la magie du cinéma. Nul doute que vous vous laisserez envoûter par son étrangeté manifeste, qui n’est pas sans rappeler l’École de la Quatrième Dimension.

Mais on reste très impressionné par les acteurs, qui incarnent, en toute décontraction, des personnages étoffés, auxquels on peut s’identifier. Lorsqu’ils travaillent chez les Park comme profs particuliers, Ki-Woo et Ki-Jeong Kim personnifient à la perfection une certaine forme de flegme, d’assurance sans prétention, et viennent créer une atmosphère mystérieuse autour de leur art secret, presque mythique, de donner des cours. Tout simplement fascinants à regarder, dans les différentes directions qu’emprunte le scénario, les acteurs Park So-Dam et Choi Woo-Sik, qui interprètent Ki-Woo et Ki-Jeong, jouent leur rôle à merveille et gagnent ainsi les spectateurs à leur cause.

[…] Réalisé avec beaucoup de talent, Parasite est une œuvre cinématographique remarquable, un film à ne pas manquer, que j’irai revoir volontiers le jour de sa sortie officielle au Royaume-Uni.


Discuss this entry